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KOLARI
19 décembre 2017

Impunité au Cambodge

Le procès de mai 2016 de trois hommes de l’unité des gardes du corps personnels de Hun Sen pour une agression brutale perpétrée en octobre 2015 contre deux membres de l'Assemblée nationale de l'opposition a donné lieu à des peines d'emprisonnement assorties d’un sursis partiel. Deux des agresseurs purgeront chacun seulement un an de prison. Les poursuites semblaient être intentées pour incriminer les individus de rang inférieur et éviter de donner suite aux preuves que de plus hauts responsables étaient impliqués dans le crime, qui présentait toutes les caractéristiques d'avoir été orchestré par le gouvernement. De même, selon des sources ayant une connaissance directe de l'enquête sur l'assassinat de Kem Ley, l'accusation et la détention du tireur présumé ont été accompagnées d'une tentative de la part d’agents du gouvernement d'impliquer à tort des dirigeants nationaux du CNRP comme ayant orchestré l'assassinat, tout en évitant le suivi de pistes qui pourraient produire des preuves d'implication du RPC. Le Tribunal des Khmers rouges appuyé par l'ONU a été paralysé depuis sa création en 2006 par la non-coopération du gouvernement de Hun Sen avec ses enquêtes sur les crimes internationaux commis dans les années 1970 par les Khmers rouges de Pol Pot. En 2016, le tribunal n'a pas terminé un deuxième procès contre deux dirigeants importants ex-Khmers rouges, Nuon Chea et Khieu Samphan, et n'a pas achevé d'enquêtes sur quatre autres dirigeants Khmers rouges de rang intermédiaire.

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